De
tout temps, des actes de rébellion ou de résistance se sont manifestés contre
les pouvoirs en place. Les cris de révolte dans la rue se sont souvent transformés en projets politiques, puis
en nouvelles législations. Mais rien n’est jamais définitivement acquis et de
nouveaux défis sociaux surgissent continuellement. Le monde change et les
mouvements de protestation aussi.
Les
grandes mobilisations actuelles passent de moins en moins par les partis. Les
organisations militantes uniformes, dotées d’une direction centralisée, perdent
de leur influence. Les contre-pouvoirs de ce début du XXIe siècle sont atomisés et spécialisés, exploitant à
merveille les nouvelles technologies de communication ultrarapide. Insaisissables
et omniprésents, ces réseaux de contestation harcèlent les puissants, en
expérimentant de nouvelles pratiques démocratiques.
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