Le 7 janvier 2015, à
Paris, les caricaturistes de Charlie Hebdo, des membres du personnel et des
policiers chargés de les protéger sont assassinés. Le lendemain, des clients
juifs de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes à Paris sont tués en direct
devant les caméras des télévisions. La réaction ne se fait pas attendre.
Le 11 janvier, une
marée humaine envahit en silence les rues de Paris. Des femmes, des hommes, des
enfants, plus d’un million de personnes portent sur des cartons le mot
« Liberté ». D’autres marches en France, en Belgique et dans le monde entier
ont eu lieu, toujours avec la même demande : « Liberté ». Quelle liberté ? La
liberté d’expression bien sûr. Une banderole disait : « La liberté
de vivre ensemble, égaux et solidaires. » C’est
surtout cette définition qui a retenu notre attention.
Le 27 janvier, une
trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements et 300 survivants ont commémoré
les 70 ans de la découverte par l’Armée rouge du camp d’extermination
d’Auschwitz-Birkenau. Durant la seconde guerre mondiale, un million cent mille
personnes y ont été exterminées par les nazis, dont un grand nombre de juifs.
Le grand rabbin de
Bruxelles, Albert Guigui, écrit à cette occasion : « Soyez vigilants, appelons
les hommes et les peuples à la fraternité et à la
solidarité. »
Aussi, en ce
printemps 2015, regardons de plus près ce que les hommes réalisent de beau au
nom de ces valeurs et rejoignons la cohorte de volontaires qui chaque jour,
parfois au péril de leur vie, mettent la main à la pâte.
Trois enjeux importants pour faire
grandir l’humanité nous sont proposés cette année : le climat et les décisions
importantes pour réduire la hausse moyenne de la température mondiale, l’accès
à la terre pour les paysans, la place des femmes dans le monde.