jeudi 10 septembre 2015

REPENSER L’ONU…


En cette année où on célèbre le 70 ième anniversaire de sa Charte fondatrice, adoptée à San Francisco en juin 1945, l’Organisation des Nations Unies (ONU) est secouée par un désir de réforme émis par de nombreux Etats. Il faut bien reconnaître que ce qui était vrai à la fin de la Seconde Guerre Mondiale ne correspond plus au monde d’aujourd’hui : la guerre « froide » a disparu, la décolonisation a eu lieu, des pays « émergents »  sont apparus, le nombre d’Etats membres a quadruplé…  Il s’agit donc de sortir l’organisation de sa torpeur et de l’adapter au monde du 21 ième siècle. Son rôle comme outil de construction de la paix et ses valeurs humanistes sont en jeu. L’Organisation des Nations Unies a remplacé la Société des Nations (SDN), fondée en 1919, qui s’était avérée incapable de remplir son rôle pacificateur après les horreurs de 1914-1918 et n’avait  pas pu empêcher le deuxième conflit mondial. Les buts de l’ONU sont la paix mondiale, la sécurité internationale, la défense des droits de l’Homme, la promotion du droit international et le progrès social. Son siège principal est à New-York.

LES NOUVEAUX MOUVEMENTS CITOYENS


De tout temps, des actes de rébellion ou de résistance se sont manifestés contre les pouvoirs en place. Les cris de révolte dans la rue se sont souvent  transformés en projets politiques, puis en nouvelles législations. Mais rien n’est jamais définitivement acquis et de nouveaux défis sociaux surgissent continuellement. Le monde change et les mouvements de protestation aussi.
Les grandes mobilisations actuelles passent de moins en moins par les partis. Les organisations militantes uniformes, dotées d’une direction centralisée, perdent de leur influence. Les contre-pouvoirs de ce début du XXIe siècle sont  atomisés et spécialisés, exploitant à merveille les nouvelles technologies de communication ultrarapide. Insaisissables et omniprésents, ces réseaux de contestation harcèlent les puissants, en expérimentant de nouvelles pratiques démocratiques.